En fait quand on est là bas, on préfère des trucs comme çà en général:

A Pakbeng on a toutefois mangé dans un super petit restau chinois, des légumes sautées à la sauce aigre-douce et du riz aux légumes, c'était très bon (et végétarien).
Le lendemain, dès l'aube, le village se réveille, et nous profitons du seul héritage de la colonisation française, la boulangerie, pour prendre un super petit déjeuner en admirant les bateaux qui commencent à s'animer, ainsi que les éléphants qui viennent boire de l'autre côté du fleuve.






Comme tous les slow boats partent plus ou moins en même temps, c'est l'effervescence dans les échoppes, et tout ce qui peut se vendre comme cuisine à emporter sur les bateaux est déjà prêt.
Comme on sera servi à bord, on emmène juste quelques croissants au cas où on aurait une fringale avant le repas de midi.
Puis on reprend le cours du fleuve, avec ses paysages grandioses, et ses scènes de vie quotidienne:











Après le repas du midi, arrêt aux grottes de Pak Ou:
C'est l’un des lieux saints les plus respectés au Laos. les grottes de Pak Ou ont une histoire datant de plusieurs milliers d’années. Ornées de plus de 4000 icônes de Bouddha, les grottes, un sanctuaire à l’esprit de la rivière et à Bouddha, s'ouvrent dans une falaise de calcaire spectaculaire au point où le Mékong se joint à la rivière Nam Ou. Il y a deux grottes à visiter, la grotte inférieure appelée Tham Ting et la grotte supérieure Tham Theung, où les figures bouddhistes miniatures sont principalement en bois.
Situé à environ 50 pieds au-dessus de la rivière, Tham Ting laisse filtrer un peu de lumière, mais une torche est nécessaire pour la noirceur de Tham Theung. La grotte supérieure abrite la majorité des statues de Bouddha et on doit trouver notre chemin dans l’obscurité parmi des milliers d’icônes cachées. On pense que les statues ont été laissées dans les grottes par les populations locales il y a des centaines d’années, lors d'invasions et de guerres, et depuis les habitants des environs en amènent de nouvelles tous les ans pour s'attirer un sort heureux.











Quelques kilomètres plus bas sur le fleuve, c'est la visite de Xiangthai, le "village du whisky". Pas de single malt écossais cependant, mais un alcool local distillé à base de riz fermenté que les laotiens nomment Lao Lao. Ils le fabriquent dans des vieux bidons à huile et le distillent sur un feu de bois. Ensuite ils mettent à macérer dedans des serpents, des scorpions et des scolopendres pour donner du goût... BeuHHH, j'ai pas voulu goûter! Le village est agréable à visiter, mais comme on est tout près de Louang Prabang, c'est déjà un peu touristique, et plusieurs échoppes proposent des tissus et autres objets artisanaux.

















A noter un joli temple bouddhistes dont le petit jardin regorge de papillons merveilleux, et les coqs les plus colorés que j'ai jamais vu. J'aurais bien aimé ramener quelques œufs en France pour les faire couver et récupérer cette variété superbe, mais on est encore trop loin du retour.


Ce pont va bientôt surplomber le fleuve quelques km avant Luang Prabang, il est construit par les chinois pour relier la ville à la Chine du Sud.
Ensuite nous arrivons à la tombée du jour à Louang Prabang, l'ancienne capitale et le joyau architectural du pays, et profitons du marché de nuit pour nous gaver de plats végétariens et de smoothies délicieux.


